Le secteur de l’investissement locatif est assez rentable et très prisé des entreprises immobilières, mais aussi des particuliers. Les acheteurs réalisent ce type de transactions pour différentes raisons : obtenir un revenu complémentaire, profiter d’une réduction d’impôts, se constituer un patrimoine… Si vous envisagez aussi de faire un investissement locatif, nous allons vous renseigner sur les avantages et les charges liées à ce type d’investissement.
Investir dans la location : quels sont les avantages ?
On parle d’investissement locatif lorsqu’un investisseur achète un bien immobilier, puis le met en location. Le bien en question peut être une maison neuve, un logement ancien, un local commercial ou industriel, un garage ou même une cave. Étant considéré comme le bailleur, l’investisseur peut déléguer ou non, un intermédiaire pour la gestion locative dudit bien.
En outre, l’investissement locatif permet de bénéficier d’une réduction de vos impôts. Pour bénéficier de cet avantage fiscal, vous devez en premier lieu vous engager à louer le bien immobilier pendant 9 mois au moins. Cette exigence doit prendre effet dans les 12 prochains mois à compter de la date d’achat ou de l’achèvement du logement (appartement, maison, immeuble…).
Ce type d’investissement vous permet également de jouir des avantages liés aux différentes lois immobilières. Il s’agit entre autres de la loi Pinel (logement non meublé), de la loi Censei-Bouvard (bien meublé) et de la loi Malraux (logement ancien).
Investissement locatif : quelles sont les charges ?
En général, l’investissement locatif se réalise à partir des crédits immobiliers. Ensuite, l’investisseur compte sur les loyers pour payer une partie les mensualités du crédit immobilier. Ainsi, pour maintenir votre capital, vous devez en tant que propriétaire évalué les charges qui pèsent sur vous. De cette façon, vous saurez si vous êtes en mesure de rembourser l’emprunt dans le délai qui vous est imparti.
Au nombre des charges qui pèsent sur le propriétaire, vous avez entre autres :
- Les charges de copropriété, dont une partie peut être récupérée sur les locataires ;
- Les impôts fonciers ;
- Les assurances ;
- Les dépenses liées aux travaux de réparations ;
- Le capital à mettre de côté pour payer les mensualités de l’emprunt en cas de loyers impayés.